7 astuces pour éviter les PV cet été en France

par Pierre
0 commentaire

Pas la peine de faire de grands dessins. Les routes estivales sont chargées, les trajets sont parfois longs, ajoutez la chaleur qui peut devenir un facteur de stress… Peu importe. En cas de contrôle de police, aucun de ces arguments ne sera valable si vous avez commis une d’infraction.

Voici donc 7 conseils pour éviter les palabres inutiles avec nos amis policiers ou gendarmes, avec votre véhicule personnel ou les amendes en véhicule de location.

Voir et être vu

Quid de la lunette arrière ?

Votre voiture est chargée pour les vacances ? Problème : la lunette arrière est totalement encombrée et on ne voit plus à travers. Est-ce grave ? La réponse est non. Contrairement à une idée reçue, la perte de visibilité à travers la lunette arrière (de l’intérieur avec les jeux des enfants ou de l’extérieur avec un porte-vélos par exemple) n’est en aucun cas condamnable. La seule condition est que votre véhicule soit équipé dans ce cas d’un rétroviseur extérieur droit.

Checkez vos feux régulièrement

Car là, il est fort possible que ces messieurs de la maréchaussée vous arrêtent illico sur le bord de la route. Particulièrement importants : vos feux de route, vos feux de croisement, vos feux stop et vos clignotants.

Si l’un d’eux ne fonctionne pas, ce sera 68 € d’amende et/ou  (parfois plus embêtant encore) l’obligation de réparer sur place l’ampoule grillée, ce qui suppose 1/ que vous ayez bien votre boîte d’ampoules de rechange dans la boîte à gants 2/ que vous sachiez le faire (ce n’est pas compliqué en soi, mais mieux vaut l’avoir déjà fait avant). Sans quoi, si les conditions atmosphériques sont jugées trop mauvaises par l’agent (nuit, pluie battante…), votre véhicule pourrait être purement et simplement immobilisé.

Respectez les limitations de vitesse

Inutile de s’étendre sur le sujet… Les forces de l’ordre sont fortement mobilisées cet été, comme tous les étés, pour veiller aux limitations de vitesse. Il faut dire que les chiffres de mortalité sur les routes ont tendance à remonter, après plus d’une décennie de baisse plutôt spectaculaire. Autant dire que le mot d’ordre est : intransigeance. Sachez que les méthodes de contrôle de vitesse ont tendance à se “perfectionner” :

Le “radar vitesse embarqué”

Ttraditionnel mais toujours efficace, embusqué au bord de la route. Il y en a plus de 570 en activité en France au moment où vous lisez ces lignes (chiffres juillet 2015).

Le “radar vitesse fixe”

Signalé au préalable, lui aussi désormais traditionnel. Il y en a près de 2200 en France (chiffre juillet 2015).

Le “radar vitesse moyenne”

Plus connu sous le nom de “radar à tronçon”, il s’étend petit à petit en France. Le principe est simple : à l’entrée et à la sortie d’une section de route, une caméra enregistre vos plaques et calcule le temps que vous avez mis pour parcourir la distance donnée… Fini les pointes de vitesse ou le petit coup de frein juste avant le radar fixe. Il faut garder un œil en permanence sur son compteur de vitesse (il est si facile de gagner 5 ou 10 km/h sans s’en rendre compte), mais l’avantage est que la circulation s’apaise automatiquement (tout le monde roule à peu près à la même vitesse). Les zones concernées sont signalées par des panneaux. En tout, il y en a une centaine en France (chiffre juillet 2015).

Le “radar mobile nouvelle génération”

Embarqué à bord d’une voiture banalisée, le radar détecte en roulant les excès de vitesse des autres véhicules. Petit raffinement : il ne flashe pas, rendant le radar quasi indétectable (le véhicule est certes conduit par des agents de police ou de gendarmerie en uniforme, mais si vous le remarquez, c’est sûrement déjà trop tard). Il y en a déjà 260 qui circulent sur les routes de France (chiffre juillet 2015).

Détecteurs de radars interdits vs. avertisseurs de radars autorisés

Tiens, en parlant des radars… Le rêve serait de pouvoir être prévenu de leur présence en temps réel. Possible ! Eh oui, car il faut bien faire la distinction entre un “détecteur de radar” et un “avertisseur de radar”.

Le détecteur de radar

Il est un appareil spécifique qui capte les ondes émises par les radars se trouvant à proximité, aussi bien mobiles que fixes et qui vous avertit de leur présence. Cet appareil est totalement interdit, de même que tous les outils visant à “brouiller” les ondes des radars. La saisie d’un détecteur de radar vous coûteras 1500 euros d’amende et jusqu’à trois ans de retrait de permis.

L’avertisseur de radars

Il est considéré comme un “outil d’aide à la conduite”. Il s’agit de votre GPS par exemple, qui ne “détecte” rien mais ne fait que relayer des informations publiques : position des radars fixes, de celle des radars mobiles signalés, zones “sensibles” où les contrôles sont réputés fréquents… À vous de mettre à jour très régulièrement la base de données du GPS – sachant qu’il est très difficile voire impossible de répertorier tous les contrôles mobiles en temps réel. Donc prudence !

Fini les oreillettes !

Bon, vous saviez déjà qu’il ne fallait pas rouler avec un téléphone portable dans la main. Depuis le 1er juillet dernier, fini le kit main libre, et fini tout type d’oreillette de manière générale (oeillette à fil, oreillette Bluetooth, casques audio) !

Même si l’appareil ne transmet aucun son (musique ou conversation), le seul fait de vous faire prendre avec quelque chose masquant votre oreille vous coûtera 3 points et 135 € d’amende… Les forces de l’ordre mettront seront particulièrement vigilantes sur le respect de cette nouvelle réglementation.

Pas de problème par contre si vous passez par le dispositif téléphone embarqué depuis le tableau de bord, ou si vous utilisez le haut-parleur de votre mobile (à condition, évidemment, de ne pas le tenir en main ou de le cacher sur les genoux…)

Buvez plutôt de l’eau

Autre volet de la nouvelle directive du 1er juillet dernier : les “novices” n’ont plus le droit de boire de l’alcool avant de prendre le volant (pour être exact : au lieu des 0,5 gramme par litre de sang autorisé pour les autres, le seuil est abaissé à 0,2 gramme par litre, autant dire : pas d’alcool).

Cela ne concerne pas une tranche d’âge spécifique, mais tous ceux qui ont obtenu leur permis depuis moins de trois ans ou ceux qui ont dû le repasser après avoir perdu tous leurs points…

En cas d’infraction, l’addition sera salée : 135 euros d’amende et 6 points retirés d’un coup.

De toute manière, il n’est pas conseillé de boire de l’alcool avant de prendre la route, conducteur “confirmé” ou pas. En revanche de l’eau, du jus de fruit et/ou du thé pour aider votre esprit à rester concentré sur la route : oui ! Une petite tasse de café peut aussi aider à combattre la fatigue.

> À lire : 5 astuces à savoir pour un long trajet en voiture cet été

Roulez à droite (si, si, c’est possible)

Si les routes sont chargées, à quoi bon s’accrocher à son rêve de 130 km/h de moyenne ? Et si en revanche, vous avez décidé de prendre le temps pour rentrer à la maison, pourquoi occuper la voie du milieu à 80 km/h sur l’autoroute ? Restez cohérents et occupez le plus possible la voie de droite, comme l’exige le code de la route d’ailleurs.

Personnellement j’ai été verbalisé dernièrement pour avoir déclenché “de trop loin” mon doublement d’un camion – question de point de vue, bien sûr… Résultat : une bonne tranche de procédure sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute et 22 € d’amende sans retrait de point. Autant dire une pécadille, juste pour le principe… mais qui peut gâcher une journée de vacances, donc autant l’éviter.

Conduire en tongs ? Plutôt pas…

Voici l’exemple type d’un problème que vous pourriez rencontrer avec les forces de l’ordre : conduire en tongs. Sachez-le : rien d’interdit officiellement de conduire en tongs, en sandales ou même pieds nus !

La loi dit simplement que “tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent” (article R. 412-6). En somme : un agent des forces de l’ordre pourra toujours considérer que vos tongs, dans votre cas précis, ne permettent pas de conduire en toute sécurité. Pour éviter de longues minutes d’agacement (sur le moment puis plus tard, lorsque vous devrez payer 90 € et vous voir retirer 3 points), nous vous conseillons d’éviter de tenter le diable… Optez plutôt pour des chaussures légères, ou en tout cas bien attachées au pied.

À lire aussi : conduire en été, autorisé ou pas ?

Crédits photo : couverture

Laissez un commentaire