Hors saison : pourquoi on aime Rome

par Pierre
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Rome est une destination indémodable. Rassurez-vous : cela dure depuis plus de deux millénaires. Pour apprécier la “ville éternelle”, l’automne est une saison idéale. Les grands rushs du printemps sont passés (fêtes religieuses, ponts et week-ends prolongés en tous genres, sorties scolaires de fin d’année…), les jours sont encore assez longs, les chaleurs de l’été ont baissé le pied et le soir romain aura une couleur dorée… Sans compter les magnifiques escapades qu’on pourra faire autour de la ville. On y va ?

 

Monumental vertige

Il est impossible de présenter Rome telle qu’elle est vraiment : il y a trop à dire. C’est le vertige devant les centaines de monuments antiques, Renaissance, baroques et même contemporains (le MAXXI par exemple, musée dessiné par l’architecte star Zaha Hadid). C’est le Colisée, c’est la basilique Saint­-Pierre, c’est la place Navone, c’est le Capitole, c’est la place d’Espagne, ce sont aussi les palais orgueilleux, le bruit frais des fontaines, les minuscules chapelles enchâssées entre les maisons, les échoppes d’artisans, les petites rues désertes…

Vue sur Rome.

La Ville Éternelle vue depuis le château Saint-Ange.

 

Vivante et authentique

Car oui, ce qui fait le charme de Rome, c’est que tous ses trésors sont incroyablement vivants. Ses habitants sont toujours là, à deux pas des sites touristiques, dans leurs vieilles demeures un peu décrépies. Ils se retrouvent rapidement le matin pour un café serré, lèvent le pied à l’heure de la sieste, se promènent au début du soir. Un musée à ciel ouvert oui, une ville musée : non, oh que non !

Vue de la terrasse d'un petit café à Rome.

Au détour d’une ruelle du Trastevere…

À Rome, la dolce vita côtoie la splendeur. L’idéal est de se balader (si vous avez le temps) dans les quartiers peu fréquentés. Faites un tour dans le quartier de Sant’Angelo, au pied du Capitole. Arpentez la via Giulia. Ou bien traversez le Tibre et profitez du Trastevere. Vous y trouverez encore une myriade de petites trattorie et cafés de quartier, sans prétention mais où le temps semble n’avoir pas beaucoup d’importance (pour moi, l’idéal pour écrire les cartes postales). Et pourquoi pas les collines de l’Aventin et du Celio, au centre-ville et pourtant hors du temps, où parcs et jardins occupent une place de premier rang ?

 

Les trésors du Latium

Si la capitale italienne se suffit à elle-­même, il serait dommage de ne pas profiter de son magnifique arrière­-pays, le Latium. Ça peut être l’occasion d’une excursion d’une journée, sans se ruiner. Il n’existe aucune difficulté à trouver une location de voiture.

Où mettre le cap ? Vers Tivoli par exemple, pour admirer l’immense palais construit par l’empereur romain Hadrien, mais aussi la délirante Villa d’Este et ses jardins de la Renaissance. Et puis, au sud de Rome, il y a les Castelli Romani, ces collines aux villages perchés autour du lac d’Albano. Et puis, il y a Ostie aussi, avec ses sites archéologiques et ses plages… Au nord, il y a le lac de Bracciano… Tout cela dans un rayon de 50 km.

Petit détail : vous serez peut­être surpris de voir comme les reliefs se dessinent vite dès la sortie de Rome. Prévovez-­le dans vos temps de déplacements.

 

Crédits photo : couverture, panorama sur Rome, Trastevere, Tivoli.

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